Rencontrer les captifs de la rue, des dépendances, de l’exclusion, de la prostitution, pour leur apporter la libération d’une écoute bienveillante et d’une vie nouvelle, telle a été l’intuition du P. Patrick Giros, fondateur de l’association en 1981.
« Le cœur de notre action, ce sont les maraudes avec près de 5 000 personnes rencontrées chaque année, dit Marie-Caroline de Merlis, permanente de l’association. Nous voulons contribuer à changer le regard de la société́ sur les personnes de la rue particulièrement les jeunes. »
Ce qui est juste ou pas
Lancé voici plusieurs années par les Captifs, le projet de Message Aux Etablissements scolaires et universitaires (MAE) a permis de sensibiliser plus de 5 000 jeunes en 2018/2019.
Pour Thibault Leblond, chargé des relations avec les diocèses, « chaque intervention est unique, préparée avec les établissements pour lancer les bonnes questions et la réflexion des jeunes sur ce qui est juste ou pas ». Il est notamment indispensable de prévenir le risque de la prostitution, qui toucherait 8 à 10 000 mineurs en France.
« Les jeunes sont généreux et s’engagent volontiers, aussi bien pour préparer et distribuer des repas, comme à Stanislas, que pour une collecte ou, avec les étudiants, pour participer à des tournées-rues. »
La Fondation Stanislas contribue à cette sensibilisation.